Ces dernières années, plusieurs études ont montré que la composition des bactéries intestinales chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives comme la maladie
d’Alzheimer ou de Parkinson diffère de celle des personnes en bonne santé et que cela pourrait jouer un rôle dans l’apparition et la progression de ces maladies.
Le projet de recherche mené par Roosmarijn Vandenbroucke et Charysse Vandendriessche vise à savoir s’il existe également des différences dans la composition des vésicules bactériennes
dérivées du sang ou des selles des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
En outre, elles souhaitent étudier l’influence des vésicules bactériennes sur le processus de la maladie. Si des facteurs anormaux sont détectés, des biomarqueurs, ils pourront être utilisés à l’avenir pour
aider à diagnostiquer la maladie, mais aussi pour mieux comprendre et surveiller le processus pathologique.
Cette étude sera menée sur une période de 3 ans par les deux chercheuses qui ont pu, grâce à votre soutien, bénéficier d’une subvention de 300.000 euros de la part de notre Fondation pour leurs recherches.